Le qui, le quoi et le comment du marketing créatif
Un groupe de spécialistes du marketing est assis derrière un miroir sans tain, prenant des notes scrupuleuses. Tout près, un spécialiste du marketing recueille des métadonnées sur la démographie de la région, à la recherche de modèles. Un autre membre de l’équipe lit, consomme et interprète les résultats du sondage. Un analyste est en train de croiser des feuilles de calcul, des tableaux croisés et des tableaux croisés. Ces données sont la base brute du marketing… Ensuite viennent les créatifs. Le processus créatif peut vraiment être considéré davantage comme un processus de façonnage que comme un processus de pure création.
Le responsable marketing commence par les données de base et s’en sert pour raconter une histoire grâce aux questions suivantes : pourquoi ce produit conviendra ou non à un marché, pourquoi tel ou tel marché est sous-développé, pourquoi il existe ou non un potentiel plus important ?
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Plan de l'article
Les créatifs
Les créatifs façonnent les données comme l’argile, façonnant un récit qui est sensible, vendable et accessible. Le processus créatif prend fin lorsqu’un produit est créé : une offre tangible de données pour entrer dans un canal de communication et affecter le marché.
C’est le travail du rédacteur d’interpréter les données d’une manière qui est accessible soit aux partenaires commerciaux, soit aux consommateurs finaux. Le concepteur-rédacteur met en forme les nombres dans une intrigue.
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Une fois qu’un récit cohérent a été créé, le rédacteur transmet son travail au créateur suivant : le concepteur, dont la fonction principale est d’interpréter l’intrigue pour en faire une présentation fonctionnellement belle. Cela peut signifier qu’il faut prendre une narration axée sur les données et créer un infographique qui facilite l’accessibilité.
Le design peut aller aussi bien dans le spectre imprimé que dans le spectre numérique. Si l’intrigue exige une diffusion plus complexe, l’équipe de création peut faire appel à un vidéaste ou à un animateur pour transformer les storyboards en film.
Quel que soit le canal choisi, le concepteur doit faire attention à choisir un design approprié pour ce canal, sous la supervision d’un directeur artistique. Il ou elle donne le ton et le rythme du projet, assurant un équilibre adéquat entre le soin et l’efficacité.
C’est à eux d’assurer l’intégrité du projet et de protéger l’entonnoir qui oriente le projet vers une fin consommable. Cet entonnoir commence avec des données brutes, et généralement beaucoup de données. Elle est ensuite analysée et interprétée dans un scénario cohérent.
Le directeur créatif
Le directeur créatif doit être trouvé dans l’analyse qualitative et quantitative pour s’assurer que cette transition se fasse sans perdre le sens des données. Etant donné que l’histoire est centrée sur un point de contact avec le marché soit un design spécifique et fonctionnel qui a du sens compte tenu des limites ou des opportunités du canal utilisé, un département marketing doit trouver un juste équilibre entre recherche et expression artistique.
Le processus créatif peut sembler un peu mystique, mais il doit commencer avec des données et se terminer avec la production.
Afin de maintenir cet objectif, un talent créatif doit être ouvert à la rétroaction, doit être résilient et doit avoir une forte colonne vertébrale.
La grande équipe
Au fur et à mesure qu’une équipe s’agrandit et se complète, elle peut s’adjoindre des spécialistes. Les éditeurs qui se concentrent sur la grammaire, les spécialistes du numérique qui se concentrent sur l’optimisation pour les moteurs de recherche, les chefs de projet qui aident à diriger un projet à travers les étapes du processus créatif, ou les développeurs web, qui peuvent amener le design au niveau supérieur dans un environnement web.